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Algérie. Le choc des mémoires

Numéros de page :
pp.1-10
C'est un pas de plus, important mais tardif. En reconnaissant le 2 mars la responsabilité de la République dans l'assassinat de l'avocat algérien Ali Boumendjel par l'armée française en 1957 - comme il l'avait fait en 2018 au sujet de la disparition de Maurice Audin -, le président Macron a voulu manifester sa volonté de tirer au clair l'action de la France pendant la guerre d'Algérie. Cette décision s'inscrit dans l'esprit des recommandations du rapport Stora remis en janvier par l'historien, dont le titre à lui seul, "Les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d'Algérie", montre le chemin qu'il reste à parcourir. Car, comme l'explique dans notre grand entretien le chercheur en science politique Paul Morin, "on ne peut comprendre cette guerre si on ne comprend pas le système colonial qui l'a produit". Sommaire. Une histoire à écrire. L'origine imaginaire. "L'important c'est de respecter l'autre et son histoire". Le canon de Baba Merzoug. Récits pluriels.