Elle est ce que nous avons de plus intime et de plus universel. Elle est notre identité, notre « patrie », comme l’écrivait Camus, mais elle se parle sur tous les continents. Alors, forcément, notre langue est l’objet de batailles homériques. Ecoutons ces auteurs, féministes et universitaires qui militent pour « démasculiniser » la langue. Interrogeons-nous sur le difficile défi de la simplification. Tendons l’oreille au français inventif parlé ailleurs. Pour provoquer autant de débats, il faut être passionnément aimée et vivante, non ? Sommaire. Le français parle aux Français. Féminisation de la langue : "Cher dictionnaire". En finir avec les inégalités, chercher l'erreur. Réforme de la langue. L'orthographe : pour l'oeil ou pour l'oreille ? Bernard Pivot : "L'esthétique de la langue importe". Académie française, à quoi sert-elle encore ? Jean-Luc Mélenchon : "La langue est un lieu de lutte". Mots tordus et autres malaxages : "Moe pis mon cheum". Romans métis. La symphonie francophone.