La récente polémique autour des missions de Ségolène Royal, ex-ambassadrice des Pôles, sèchement limogée le mois dernier, a de nouveau braqué les projecteurs sur ces ambassadeurs thématiques aux fonctions mal connues et parfois mal définies. Voilà longtemps que leur rôle est interrogé par le Parlement. En 2012, Richard Yung, alors sénateur soclaliste, aujourd'hui LREM, avait déposé un amendement pour réduire le nombre de "ces ambassadeurs sans ambassade", longtemps nommés par le biais de simples notes de service du Ministère des Affaires étrangères. C'est Jacques Chirac qui a créé, en 1998, ces "missi dominici", alors destinés à préparer la célébration du Millénaire. Représentants de la France, ils coordonnent des dossiers d'envergure internationale sur des sujets transversaux, comme les droits de l'homme, le terrorisme, l'environnement ou les questions frontalières. En 2013, ils étaient au nombre de 28, pour la plupart fonctionnaires, issus du Quai-d'Orsay, le reste étant composé de 7 anciens responsables politiques... Sommaire. Nathalie Goulet est sénatrice UDI de l'Orne, secrétaire de la commission des Finances. ''Combien coûtent -ils pour quels résultats ?'' Jacques Maire, Président de la commission des Affaires étrangères, ex-ambassadeur thématique chargé de la reconstruction et du développement des pays en crise. ''L'exemple de Michel Rocard avait été une réussite''.