Aller au contenu principal

Le Mirage de Calais

Numéros de page :
10 p. / p. 98-107
Ce devait être une renaissance. Bâtie sur les ruines de la compagnie de ferries SeaFrance, la société coopérative et ouvrière My Ferry Link était présentée comme la Scop de la dernière chance. Près de quatre cents embauches ont été faites et cet été les premiers bateaux ont repris les liaisons avec l'Angleterre. Mais depuis, silence radio. La direction se claquemure, les salariés se taisent.