Pour son entrée en Bourse, le champion des réseaux sociaux, Facebook, a annoncé vouloir lever cinq milliards de dollars. L'opération, qui pourrait intervenir en mai, devrait valoriser l'entreprise entre soixante-quinze et cent milliards de dollars, un record pour une société de l'économie numérique. Impressionné par ″la puissance″ de Facebook, le magazine britannique ″The Economist″ s'est agacé que les investisseurs pensent ″qu'une start-up gérée par un geek de vingt-sept ans a plus de valeur que Boeing, le plus grand fabricant d'avions du monde″.