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"Lost in Translation" de Sofia Coppola

Numéros de page :
3 p. / p. 95-97
Jadis, au temps des combats, quelques dames de fer inventèrent le cinéma de femmes. Bien plus tard, à l'extrême pointe des années quatre-vingt-dix, Sofia Coppola inventait le cinéma de jeune fille. Soit, une approche intensément féminine (mais débarrassée des préoccupations revendicatrices) appliquée à des films unisexes, posant un regard saisissant, encore naïf mais déjà déniaisé, sur des sujets universels.