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Kamel Daoud, "Il n'y a pas de dictature sans consentement"

01 mai 2016
Numéros de page :
pp.28-35
Un recueil de nouvelles ("Minotaure 504", Sabine Wespieser, 2011) et un roman ("Meursault, contre-enquête", Actes Sud, 2014) ont suffi à imposer la voix singulière de l'écrivain algérien Kamel Daoud auprès des lecteurs français. Cet esprit libre au rare courage jouit désormais d'une consécration internationale : publié en 2015 chez l'éditeur new-yorkais Other Presse, The Meursault Investigation a dépassé les 55 000 exemplaires vendus. En France, les textes de Kamel Daoud publiés dans l'hebdomadaire le Point ont également révélé les qualités singulières de ce pugiliste né à Mostaganem en 1970 et devenu l'un des journalistes les plus suivis d'Algérie grâce à sa chronique "Raïna Raïkoum" ("mon opinion, votre opinion") publiée pendant deux décennies (1996-2016) dans le Quotidien d'Oran. Sous le titre "Mes indépendances", un choix de ses chroniques publié chez Barzakh, son éditeur algérien, vient de paraître chez Actes Sud.