Après « Je vous écris dans le noir » (Flammarion, 2015) - récit fascinant qui retrace le sombre fait divers relatif à Pauline Dubuisson, au centre d’une affaire criminelle des années 1950 -, l’écrivain, scénariste et dramaturge Jean-Luc Seigle démontre une nouvelle fois qu’il « sait exprimer le féminin avec une empathie troublante », selon l’expression de Fabienne Pascaud, en livrant en pâture au public un roman dont l’héroïne est une oubliée, une désespérée, acculée financièrement et mentalement. Un livre aux accents tragiques, auquel une mobylette bleue redonne une port de rêve...