Aller au contenu principal

″Appelez-moi Ismaël"

01 mai 2017
Numéros de page :
4 p. / p. 136-139
La présentation du nouveau film d'Arnaud Desplechin en ouverture du Festival de Cannes sonne comme une forme d'excuse après l'incompréhensible non-sélection, il y a deux ans, de son précédent film, "Trois souvenirs de ma jeunesse", qui avait du coup fait le bonheur de la Quinzaine des réalisateurs. Mais au-delà de ce fait comme toute assez anecdotique, elle confirme la place de plus en plus importante du réalisateur au sein du cinéma français, et la force s'une oeuvre radicalement originale, qui se construit et se complète patiemment de film et film tout en formant une sorte de labyrinthe fictionnel.