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"La Fête au Bouc", anatomie littéraire d4une dictature bananière

01 mai 2017
Numéros de page :
9 p. / p. 414-422
On ne peut douter de la sincérité de Mario Vargas Llosa, lorsqu'il affirme dans l'avant-propos au tome I de ses "Oeuvres romanesques" que son entrée à la "Bibliothèque de la Pléiade" est une consécration qu'il n'osait espérer. Elle permet, en effet, à son oeuvre de rejoindre le panthéon de celles - notamment des XIXe et XXe siècles - qui ont enchanté sa jeunesse et qu'il n'a cessé d'admirer. Mais pour nous, ses lecteurs, cette entrée signifie plus que l'accès commode, sur le légendaire papier bible, à quelques-uns des romans majeurs de l'écrivain péruvien, dans une traduction désormais revue et unifiée par le regard précis et exigeant d'Anne Picard.