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Eloge des révolutions

01 août 2011
Numéros de page :
4 p. / p. 94-97
Lorsque, le 17 décembre 2010, un jeune homme s'immole par le feu devant la préfecture de Sidi Bouzid, en Tunisie, nul n'imagine que le geste de Mohamed Bouazizi va déclencher une révolte dans plus de dix pays. Moins d'un mois plus tard, elle contraint, pour commencer, le président Ben Ali à prendre la fuite, tel Louis XVI à Varennes. Ce caractère imprévisible des révolutions n'a cessé d'obliger les dominants à repenser tous leurs scénarios sur la « fin de l'histoire ».