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Cinéma et numérique

01 mai 2011
Numéros de page :
27 p. / p. 88-114
Avec l'inéluctable conversion des salles de cinéma à la projection numérique, c'est le dernier bastion qui tombe d'une forme de cinéma qui n'aura duré qu'un siècle. La défaite de la pellicule photochimique est programmée depuis que son apparus l'enregistrement numérique du son et la dématérialisation du montage. Puis la mutation a affecté les effets spéciaux, les décors, la pris de vues et de nouvelles façons d'étalonner l'image, avant de gagner la distribution des films en salles. Une révolution si complète qu'elle affecte aujourd'hui les acteurs et offre même les moyens de restaurer ces films sur pellicule que l'avènement du numérique promet de rendre obsolètes.