Aller au contenu principal
couverture du document

Anna Calvi

01 février 2011
Numéros de page :
2 p. / p. 28-29
Paris, la Boule Noire, 4 novembre 2010. 23 h 30 passées. Anna Calvi a pris d'assaut la scène depuis une dizaine de minutes. Un batteur (Daniel MaidenWood), une organiste (Mally Harpaz) et elle au milieu, comme en transe. La voix s'élève, la rythmique en tension perpétuelle. Pas un temps mort. Avec ses cheveux en chignon et sa chemise de soie couleur sang, Anna Calvi ressemble à un matador ou à un vampire échappé de ″True Blood″. Surtout la demoiselle trimballe avec elle un feeling mélodramatique. Sur ″Blackout″, ″Suzanne And I″ ou ″Desire″, c'est peu dire que la vague de rock lyrique que maîtrise Anna Calvi véhicule une sensation de romantisme jusqu'au-boutiste.