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Jimi Hendrix

01 septembre 2012
Numéros de page :
8 p. / p. 66-73
La très riche légende du rock'n'roll raconte que, dans les jours de septembre qui suivirent la navrante disparition de Jimi le dieu guitare, un freak chevelu se présenta chez Reprise Records, à New York City. Il avait, expliqua-t-il à la standardiste fascinée, ″filmé intégralement le concert de Jimi Hendrix au Atlanta Pop Festival″. Il était venu voir la maison de disques officielle du héros, les bandes étaient dans le coffre de sa voiture, à deux pas de là. Quelqu'un était-il intéressé ? La standardiste passa un coup de téléphone dans les étages. ″Votre film, il est en noir et blanc ou en couleurs ?″. On connaît la suite. Le freak au film noir et blanc repartit dans son anonymat pour n'en plus jamais ressortir. Pendant dix ans, régulièrement, les héritiers de Jimi Hendrix ont acheté des placards publicitaires dans toutes les revues de guitare américaines, suppliant le possesseur du film d'Atlanta d'entrer en contact avec eux... Quelque part, dans des greniers, des placards, des garages, dorment des bandes, des images, des inédits inconnus de Jimi Hendrix. C'est ce que dit la légende. Mais nous sommes en 2012 mon Yazid, et de tels miracles ne courent pas les rues.