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Alan au pays des merveilles

16 mai 2010
Numéros de page :
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Le merveilleux est toujours beau, n'importe quel merveilleux est beau, il n'y a même que le merveilleux qui soit beau. Lorsque, dans le Manifeste du surréalisme, André Breton pose cette affirmation, il écarte du même coup le côté éventuellement puéril d'un merveilleux de pacotille pour exalter un merveilleux adulte, arme absolue contre le rationalisme et le réalisme vulgaire qu dominent notre société ; et c'est vers Lewis, Young, Maturin, Arnim, Nerval ou Lautréamont (notamment) qu'il se tourne tout naturellement.