Reliques
Bulletin : <>Quinzaine littéraire 1022 - septembre 2010
16 septembre 2010
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Lorsque Eugenio Montale meurt, à Milan, le 12 septembre 1981, âgé de presque quatre-vingt-cinq ans (il était né le 12 octobre 1896 à Gênes), il laisse une oeuvre couronnée par le prix Nobel en 1975 qui le consacre de son vivant déjà comme un poète classique. Giorgio Zampa écrivait dans son introduction à ″Tutte le poésie″ chez Mondadori, en 1984 : ″Montale était conscient de la signification que son oeuvre assumerait, une fois refermée ; il hésita longtemps à y mettre le sceau. Quand il le fit, il cessa de chercher son stylo, il cessa de soulever la housse de son Olivetti. Et quelques mois plus tard, il quittait Milan, pour le modeste mais infini espace de San Felice à Ema″ (cimetière où reposait depuis 1963, celle qui fut sa compagne puis sa femme, Drusilla Tanzi, dite la ″Mosca″). Avant de mourir, il avait assisté à la publication de ses oeuvres complètes, fait assez rare dans l'histoire littéraire.