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Cinéma italien, an 11

16 octobre 2011
Numéros de page :
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Rien ne change, d'une année à l'autre, à Annecy. Le soleil implacable illumine semblablement la statue sulpicienne de Notre-Dame-de-Liesse, fraîchement redorée, toujours perchée sur le sommet de l'église où Madame de Sales vint, en 1566, implorer Dieu de lui donner un enfant, ce François qui fit si belle carrière. Le cygne du quai Madame-de-Warens (jouxte la rue Jean-Jacques-Rousseau, évidemment), immarcescible et hautain, persiste à snober les touristes qui le photographient. La brume de chaleur sur le lac tend à faire de la montagne une forteresse suspendue, comme dans le tableau de Magritte. Rien ne change, si ce n'est la qualité des films proposés par le festival Annecy cinéma italien, dont on pensait l'édition précédente difficilement égalable et qui est pourtant parvenue à nous surprendre encore.