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Robinson, le misanthrope heureux

01 février 2012
Numéros de page :
2 p. / p. 14-15
Fallait-il proposer une traduction nouvelle du chef-d'oeuvre publié en 1719 par un journaliste pamphlétaire anglais d'origine flamande, impliqué jusque-là dans les querelles byzantines, à la fois religieuses et politiques, qui déchirent alors le royaume, sur fond de succession dynastique confuse entre Stuarts et princes d'Orange ? La version française de 1836, celle du ″Lycanthrope″ Pétrus Borel, jamais remaniée malgré son ultra-romantisme, avait-elle décidément fait son temps ? La réponse est oui, et le parfait travail de Françoise du Sorbier, qu'elle commente et justifie dans sa Postface, rend à ce texte majeur des ″Lumières″ anglaises commençantes sa simplicité et son efficacité d'origine.