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Pourriture noble

16 mars 2012
Numéros de page :
1 p. / p. 7
Un roman comme un vin, puissant, terreux, gorgé de pourriture humaine, qui grâce à l'écriture conquiert une noblesse. Un breuvage du Sud, un jus d'êtres frustes, illuminés, sordides comme les ivrognes de Carver. L'obsession du malles habite et ils passent leur vie à combattre le Démon : la violence rurale du premier roman de Donald Ray Pollock confirme la force de son recueil de nouvelles ″Knockemstiff″ (2009) et le rapproche aussi bien des errants enflammés de Flannery O'Connor que des peintures de suppliciés. C'est du raide.