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Globalement positif

01 juin 2013
Numéros de page :
1 p. / p. 27
La seule question posée, avant l'ouverture du Festival de Cannes et depuis, par tous les médias - les journaux n'en constituant désormais qu'une minime partie, le reste se jouant sur Internet et à la télévision - se résume à : ″Qui va décrocher la Palme ?″, comme si l'unique justification de l'événement résidait dans la remise d'une médaille. On voit même un journal aussi sérieux que ″Le Monde″ lancer sur le Net un vague concours, ″Qui va gagner la 66e Palme d'or ?″, oubliant qu'il ne s'agira que de la 48e, celle-ci n'ayant été créée qu'en 1955, puis remplacée par un Grand Prix entre 1964 et 1974. Le besoin de ″panthéonisation″ prime, quitte à s'esclaffer lorsque la récompense échoit à un cinéaste peu connu, comme Cristian Mungiu ou Apichatpong Weerasethakul.