Certes, il n'est rien de plus irritant que de chercher, sans le retrouver, le nom d'une personne que l'on connaît, le compositeur d'un morceau de musique déjà entendu, la date de l'anniversaire d'un ami. Qui n'a rêvé d'une mémoire infaillible ? Ou de réussir à se concentrer sur un dossier ennuyeux, sur un cours trop difficile ? Ou de ne jamais être triste ? Or les scientifiques recherchent des molécules qui amélioreraient la mémoire défaillante des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, et disposent de substances supposées améliorer la concentration ou qui soulagent les personnes dépressives. Dès lors pourquoi ne pas les utiliser chez les personnes qui ne sont pas malades, mais qui voudraient, par exemple, renforcer leur mémoire ou qui sont en quête de mieux-être ?