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Note

01 novembre 2014
Numéros de page :
4 p. / p. 956-959
On peut opposer deux catégories d'excellents écrivains maltraités par l'histoire : ceux qui ont joui d'une gloire immédiate, foudroyante et périssable pour des diverses raisons - damnatio memorioe voire censure. excès d'actualité devenu inactualité inutilisable, grain littéraire qui n'a pas résisté aux variations du goût ; et ceux qui, méconnus de leur vivant, sont « nés posthumes » et ont eu accès au panthéon des prophètes sans patrie. Albert Caraco échappe à cette classification. Ignorée avant comme après sa mort, son oeuvre flotte depuis plus de quarante ans dans une région marécageuse dont bien peu sont allés respirer l'air insalubre.