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Rêver le monstre d'une langue sans genre

01 avril 2016
Numéros de page :
15 p. / p. 319-333
C'est l'histoire d'un cavalier qui avance sur une vaste plaine recouverte de neige. Sa progression est lente, mais il parvient, enfin, à un village... Ce tableau d'un abîme glacé paraîtra bien sombre à celles et ceux qui persistent à n'y voir qu'une calme plaine enneigée. Michèle Causse et Katy Barasc ouvrent leurs belles méditations sur la langue et le genre par cette image de la traversée du lac de Constance, évoquant à ce propos une « glaciation intériorisée ».