Le point, en octobre 2011, sur la décision du laboratoire pharmaceutique suisse Novartis de céder à prix coûtant son traitement contre le paludisme (le Coartem) aux organismes humanitaires internationaux. Un choix qui s'inscrit dans une stratégie d'implantation à long terme en Afrique. 12 ans après le lancement du Coartem, en 1999, le laboratoire prévoit d'atteindre bientôt sa capacité maximale de production : 100 millions d'unités par an. Plus qu'une réponse à une crise sanitaire, le traitement pourrait s'avérer une affaire rentable. En s'engageant dans la lutte contre le paludisme, Novartis se dote également d'une image socialement responsable.