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Des dangers de l'esthétique

01 novembre 2014
Numéros de page :
2 p. / p. 23-24
"Ce qui entend le plus de bêtises dans le monde est peut-être un tableau de musée", affirmaient les Goncourt. Comment en effet parler avec justesse de l'art ? Peut-on l'indexer sur la quête exclusive du Beau, ou vise-t-il, plus largement, à produire une expérience sensible ? Et dans la diversité des modalités et finalités qu'on peut lui reconnaître, quelle part accorder à l'esthétique telle qu'elle s'est constituée à partir du XVIIIe siècle, quelle importance reconnaître à l'émotion visuelle du spectateur, sans oublier les réflexions tirées de la pratique même de l'artiste ? Toutes ces questions forment le soubassement et la ligne d'horizon du dernier livre de Jacqueline Lichtenstein.