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Les Temps modernes. Marginalisées

01 juin 2023
Numéros de page :
pp.38-57
Avec la Renaissance, les intellectuels veulent collecter et classifier les connaissances. Le projet encyclopédique triomphe au siècle des Lumières. Mais les femmes restent en marge des principaux lieux de savoir. Les universités, créées à la fin du Moyen Âge, leur sont interdites ; la chasse aux « sorcières » sévit contre les savantes. Qu'importe, elles résistent! Les femmes les plus riches et les lettrées créent des salons, utilisent leur temps libre pour écrire et réfléchir... Elles lancent de nouveaux styles littéraires, des réflexions sur l'intime. Elles contribuent à faire circuler les idées nouvelles comme le romantisme (Germaine de Staël) et le féminisme (Mary Astell, Mary Wollstonecraft et Olympe de Gouges). Sommaire. PHILOSOPHES DE L'OMBRE. Marie de Gournay, l'amie éditrice de Montaigne. Élisabeth de Bohême, l'alter ego de Descartes. Madame de Sévigné, écrivain malgré elle. Margaret Cavendish, la quête de la gloire. Pour et contre John Locke. Catharine Trotter Cockburn : "Excellent Mr. Locke" ; Mary Astell : il a oublié les femmes ! Gabrielle Suchon, contre la tyrannie des hommes. Madeleine de Scudéry, du côté des Modernes. Madame de Staël, pionnière du romantisme. Défendre les droits des femmes : Olympe de Gouges, l'égalité universelle ; Mary Wollstonecraft : tout pour l'éducation ! LES PREMIERES SCIENTIFIQUES. Émilie du Châtelet, mathématicienne et physicienne. Ada Lovelace, l'inventrice des algorithmes.