Au tournant des IVe et IIIe millénaires avant notre ère, l’Europe méridionale voit le développement de plusieurs cultures produisant des images humaines caractérisées par des visages tatoués ou scarifiés. Ces groupes comptent aussi parmi les premières communautés métallurgistes de Méditerranée occidentale. Et si l’adoption et la diffusion des deux pratiques avaient un lien ? L’hypothèse, qui demande à être confirmée, pourrait renouveler notre connaissance des interactions entre les plus anciennes sociétés forgeronnes du sud du Vieux Continent.