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"Banishers : Ghosts of New Eden", revenir d'entre les morts

01 avril 2024
Numéros de page :
pp.130-135
Jeu après jeu, la réputation du studio parisien DON'T NOD ne cesse de grandir. Certes avec des hauts et des bas. Mais leur dixième jeu semble cristalliser de grosses attentes. "Banishers : Ghosts of New Eden", installe un monde où les fant6mes cohabitent avec les vivants. On y incarne un couple de chasseurs d'esprits dont la femme meurt au début de l'aventure, et passe donc de l'autre côté. Au fil de la trentaine d'heures de la partie, le joueur peut à tout moment choisir d'incarner l'un ou l'autre des deux personnages et s trouve amené à faire de nombreux choix qui influencent l'histoire. C'est sur ce point que l'on reconnaît l'identité si particulière du studio parisien, qui par ailleurs s'est surpassé sur les plans technique et visuel. "Banishers : Ghosts of New Eden" se pose à la fois dans la tradition du studio (rôle central des artistes dans le développement, style européen, narration interactive) et dans l'innovation, qui se matérialise dans un style quasi photoréaliste inédit. Le directeur créatif Philippe Moreau était déjà celui de "Vampyr" (2018), sans doute le plus discuté et disputé de l'histoire de DON'T NOD. Il livre avec "Banishers : Ghosts of New Eden" un titre très convaincant qui opère le changement dans la continuité.