À la faveur de l'exposition à la Bpi consacrée aux écrits de Serge Gainsbourg, "Transfuge" revient sur son goût de la littérature, de la poésie, du décadentisme au surréalisme. Et fait réagir une vingtaine d'écrivains à la prose et à la pose de Gainsbourg et de Gainsbarre. Est-il encore sulfureux ? No comment. Sommaire. "L'obsession érotique chez Gainsbourg est effrayante". Gainsbourg empaillé. Un petit maitre délicieux. OEdipe throat. "Il aime parler de cul et de "pan pan cul cul''". Bambou, version Gainsbarre. Un immense poète, oui. Mais du patriarcat. "Chaque phrase de Gainsbourg à double sens m'allumait". "Quand "Je t'aime moi non plus" est mis au ban par le Vatican, il est forcément subversif". "Il y avait chez lui une morbidité élégante". "Je n'aime pas la réification des femmes dans son oeil". "Le billet qui brûle : ça n'aurait pas déplu à André Breton ou à René Crevel". "Il était un provocateur, héritier des surréalistes, de Dali entre autres". "Les mouttawas de la cancel culture l'auraient mis au ban médiatique". Paresse magique. "Souvenez-vous de son poing levé face à des petits fachos sans envergure...". Poétique du vent. Woke in progress. " Avec lui, c'était droit au but".