« Être moderne » a longtemps désigné une promesse de progrès, de liberté et de justice. Aujourd’hui le réchauffement climatique, une crise économique sans fin, la défiance à l’égard de la technique ou les excès de l’individualisme manifestent au contraire un doute sur la supériorité de notre présent sur le passé. Sommes-nous donc condamnés à être antimodernes ? Ce dossier, coordonné par Michaël Fœssel et Jonathan Chalier, se penche sur l’héritage de la modernité, dont le testament reste ouvert et à écrire. Sommaire. Tous antimodernes ?, introduction. Comment peut-on (encore) être progressiste ? Les ambivalences du progrès. L’exode de la pensée. Ricœur et le projet moderne. Une sensibilité féministe. De la souveraineté à l’interdépendance. L’or et la boue. La littérature au défi de la modernité. L’empire des normes, entretien avec Olivier Roy. Le cosmos, la nature, le monde. Le tournant ontologique des critiques de la modernité. Sur le site Cairn : utiliser la navigation article par article pour consulter l'intégralité du dossier.