Les ONG africaines investissent les parcs et réserves naturels en 2020. Elles ne lèvent plus simplement des fonds pour les soutenir, mais prennent directement leur gestion en charge, souhaitant ainsi allier business et protection de la nature. En Afrique du Sud, African Parks gère par exemple une quinzaine de sites, où elle accueille des touristes fortunés venus faire des safaris photographiques et même de la chasse. Mais elle assure également la survie des espèces menacées, la biodiversité de la flore et soutient les communautés villageoises aux alentours. Ce mélange étonnant compte ses détracteurs, qui reprochent à AP de se faire de l'argent sur le secteur porteur de la protection de la nature, d'encourager les inégalités sociales et raciales en accueillant de riches touristes blancs servi par un personnel noir, et de privatiser la nature. Mais AP continue de s'étendre et augmente chaque année le nombre de parcs dont elle a la charge. Détails. Pas de chiffres.