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"Il n'y aura plus de nuit" d'Eléonore Weber

01 juin 2021
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Numéros de page :
pp.17-19
Du simulacre des studios aux dérives urbaines in situ, de Luchino Visconti ("Nuits blanches") à Bi Gan ("Un grand voyage vers la nuit"), en passant par Clemens Klopfenstein ("Histoire de la nuit"), comme le poétisa Borges en son temps, « Au long de leurs générations / Les hommes ont érigé la nuit » : jusqu'à présent, filmer la nuit tenait principalement d'une quête, aussi bien esthétique que métaphysique, défiant l'horizon du visible. La précision des caméras thermiques, qui détectent les rayonnements infrarouges des corps, a désormais transformé la nuit en illusion d'optique. Sommaire. Leurs nuits sont plus belliqueuses que nos jours, la critique du film. Pulsion des machines, entretien avec Eléonore Weber.