Jim Morrison. Un demi-siècle après, les derniers jours du Lizard King à Paris
Bulletin : Rock & folk août 2021
01 août 2021
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pp.60-63
Il a assisté au tournage de "Peau d'âne". Et fait, peut-être, le figurant en costume. Mais jamais personne n'a vu la scène. N'existent que des photos et de brefs instantanés de sa visite amicale à Agnès Varda et Jacques Demy sur le tournage du film mythique. On le voit ainsi allongé sur l'herbe, barbu évidemment, encore un peu lourd, mais moins que lors de son arrivée à Paris, ou que lors de ses affreuses photos en hippie avec Pamela et d'autres, prises pour illustrer les tentatives de styliste de la jeune femme. "Comment se passent les ventes de 'LA Woman' - Très bien Jim. Ne t'inquiète pas". On a trop dit que Morrison voulait abandonner la musique, se consacrer à la poésie. La poésie, cela faisait déjà un siècle que ce n'était plus un métier, ni même une occupation possible. Poète après Dylan ? Allons ! Les poètes modernes écrivaient des chansons. Malgré son côté étudiant attardé, Jim le savait bien. Donc quitter cette culture rock qui s'imposait et devenait le média absolu ? Non.