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Corée-miroir, Corée-refuge : la 'Hallyu' et nous

Bulletin : Critique 906
01 novembre 2022
Numéros de page :
pp.949-956
La Corée du Sud fascine. On la découvre à 13 ans par ses manga ('manhwa'), à 15 par sa musique pop hybridée, à 18 par ses séries dystopiques ou à l’eau de rose ('drama'), à 25 par son cinéma déjanté, à 30 par sa littérature troublante, à 40 pour ses arts traditionnels et sa culture millénaire, à 50 pour ses 'chaebols', ces vastes groupes industriels fleurons de son miracle économique, et pour sa situation géopolitique. Il y en a pour tous les âges et pour toute une vie. Vingt ans après l’arrivée de la « vague coréenne » ('Hallyu') et sa déferlante de mots en K ('K-pop', 'K-food', 'K-beauty', etc.), ses premiers fans, maintenant quadragénaires, partagent avec leurs enfants leur ancienne passion – quand ce n’est pas l’inverse, les jeunes trouvant parfois dans la 'Hallyu' prétexte à un dialogue intergénérationnel.