Note General : L’auteur du film arrive un matin chez Julos Beaucarne, poète, chanteur et artiste, comme poussé par un grand vent qui agite les arbres près de sa maison. Il rencontre Julos, entouré des nombreux objets qu’il a ramenés de ses voyages et de la présence de ceux qu’il a connus et aimés, dont Loulou, sa femme qui a été assassinée dans cette maison en 1975. Julos confie comment les mots et la musique l’ont aidé et aident chacun à se raconter, comment ses mots à lui se répercutent jusqu’à toucher le public qui peut, à son tour, transformer sa vie, trouver la force de combattre. Chaque jour, Julos marche dans la nature et les forêts près de son village. Il touche l’air, touche l’univers, est connecté avec les peuples, les victimes de violences, de guerres, de catastrophes… Il ne se résigne pas. La poésie et les mots sont des pensées qu’il continue à envoyer, telles des ondes, pour propager le désir de vivre. Ce film est un témoignage de Julos, l’ami, l’artiste, qui avec lucidité, clarté, sagesse, pense que l’amour des autres passe aussi par l’amour de soi : « J’aimerais être heureux jusqu’au bout de mes cheveux qui sont les dernières ramifications de mon arbre circulatoire. » Il nous projette dans la relation à nous-mêmes, à notre corps, comme pour éradiquer le racisme qui, dit-il, commence par rapport à nous, à nous-même ! Ce film est un film d’initiation et de communication pour se retrouver et aimer.

Note Note sur les informations codées : Film en version originale française