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1947-1987. Réfugiés ou combattants : les indésirables

01 janvier 2025
Numéros de page :
pp.52-89
Le mandat britannique finit en désastre : Londres confie à l’ONU le soin de décider de l’avenir de la Palestine. En 1947 l’Assemblée générale vote un plan de partage entre deux États, l’un arabe, l’autre juif. Les forces armées des deux communautés entrent immédiatement dans un violent conflit, qui chasse les Palestiniens de leurs villages : c’est la Nakba, en arabe la « catastrophe ». 750 000 personnes ont été déplacées dans les États voisins. Les tentes font bientôt place à des préfabriqués ; les camps deviennent des villes ou des quartiers. C’est dans cette diaspora que renaît le nationalisme palestinien. L’OLP, sous la houlette de Yasser Arafat, opte pour la lutte armée. Le terrorisme met, dramatiquement, à l’ordre du jour « la question palestinienne ». Mais les fedayin sont également perçus comme une menace même dans les pays arabes. Sommaire. 1947-1949. La Nakba ou la double catastrophe. Témoignages : Nakba Archive, paroles d’exilés. Réfugiés. Les parias du monde arabe. Trois générations de nationalistes, focus. 1967. Le choix risqué de la lutte armée. Munich, 1972. Le temps des « martyrs ». Yasser Arafat. Du fedayin au diplomate. 1970 : septembre noir. La bataille d’Amman. Que peut la France ?