On peut être "une jeune fille bien comme il faut", joli, brillante et comblée par la vie, cela n'empêche pas d'être complexée et mal dans sa peau. On peut aussi s'entendre avec ses parents et réaliser un jour que leur amour vous étouffe, surtout lorsqu'on tombe amoureux du meilleur ami de papa. Comment leur avouer ? Difficile. Alors, Sarah commence la spirale sans fin : les dilemmes, l'incommunicabilité, les yeux de ce père qu'on n'ose plus regarder, l'autorité de cette mère qu'on refuse de supporter. Sarah culpabilise. Elle arrête de manger, autant pour se punir que pour faire maigrir ce corps de femme qu'elle a du mal à accepter. Peut-être parce qu'elle n'a pas trouvé d'autre moyen de se révolter ou d'affirmer son identité. (Bibliotéca magazine)