"Je viens de rêver que j'avais écrit un livre d'une extrême vulgarité et qu'il remportait un immense succès". C'est la première phrase de "Souliers d'automne". Après ce rêve qui lui laisse un grand malaise, l'auteur essaie de savoir quel était le sujet de ce livre pour qu'il remporte un si grand succès. Cependant, rien n'arrive. L'auteur retourne alors aux thèmes qui lui sont chers. Et c'est prétexte à une liberté sans égale. On va partout où l'on aime aller. Loin des chimères, de la dictature des "meilleures ventes", l'auteur poursuit et consigne les mystères les plus simples pour rejoindre à la fin cette phrase sublime d'André Dhotel, qui est d'ailleurs en exergue au livre : "La vie est singulièrement brève, mais pourquoi l'histoire de mon amour est-elle en moi plus longue que ma vie ?" (Bibliotéca Magazine)