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Le rêve d'Élisabeth

Editeur :
Année de parution :
2001
257 p. : ill., couv. et jaquette ill. : 25 cm
9782870278581
Le 21 mai 1951, la salle Henry Le Boeuf du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles se remplit de ce public bien particulier qui, imperturbablement, l'occupera désormais à la même époque de l'année au rythme de deux années sur quatre, et de trois années sur quatre, quand sera instaurée la tradition du concours de chant, en 1988. L'atmosphère est électrique et cette soirée de finale se déroule selon un rituel qui ne changera guère. Fauteuils, balcons, strapontins et chaises d'estrade : tout est pris d'assaut. Quand le jury prend place, la tension monte encore : David Oistrakh, que l'on avait plus vu à Bruxelles depuis sa victoire au Concours Eugène Ysaye de 1937, les Belges Arthur Grumiaux et Carlo Van Neste, Jacques Thibaud et quelques autres, précèdent le président Marcel Cuvelier. Quand la Reine Elisabeth apparaît au balcon de la Loge Royale, c'est le brouhaha, les applaudissements et l'émotion. Musiciens, musicologues, mélomanes ou amateurs de sensations fortes forment un seul public, celui du Concours Reine Elisabeth... En cinquante ans d'existence, le Concours Reine Elisabeth de Belgique compte près de deux mille candidats, deux mille musiciens qui ont espéré un jour connaître le triomphe d'un Vladimir Ashkenazy, d'un Vadim Repin, d'une Marie-Nicole Lemieux. Si les appelés sont nombreux, les élus le sont moins... Trois cent quarante-deux d'entre eux accédèrent aux épreuves finales en vingt-neuf sessions : cent cinquante-cinq pianistes, cent trente-neuf violonistes et quarante-huit chanteurs... (Quatrième de couverture)
Note General : Bibliogr. p. 249-250. Index

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