Les parents d'Aurélie se séparent. Doucement, calmement, sans faire de drame. Elle ne s'et doutée de rien. Elle n'est plus une toute petite fille, pourtant elle n'arrive pas à accepter la situation. Elle ne parvient pas à avaler la trahison. Son chagrin est énorme et elle ne peut lui donner une forme, y mettre des mots. Dans le train qui tous les quinze jours la conduit de sa mère à son père, elle est dans une bulle d'évasion, elle peut raconter son malheur à des passagers compatissants : un malheur sur mesure pour chaque personne, à la hauteur des sentiments qu'elle ressent....(Ibby)