Oeuvre d'un psychanalyste, cet essai trouve les clés d'interprétation du chagrin d'amour dans la littérature. Surmonter la perte d'amour, c'est, tel Orphée, revenir des enfers et faire un pas de plus dans la condition humaine. Nous initier à une nécessité vitale : la capacité à être seul.

Mon père est encombrant , découvre Clindor, jeune homme dont le père ne cesse de jouer au copain. Mais les pères encombrants existent sous de multiples formes. En s'appuyant sur l'histoire, nous nous défaisons de l'image du père de la mythologie freudienne avec les cas d'Amile, orphelin de mère, et de Palmire. Quintilien est confronté à un père qui se dérobe à la manière de celui du romancier Modiano, ou du héros de Il Bidone, de Fellini. Sémélé est sous le regard omniprésent d'un père qui, sans le montrer, règne dans la maison comme le pater familias que l'on devine dans la peinture de Vermeer. Le coup de pistolet tiré sur Jules Verne par son neveu, ainsi que les frasques de son fils qui le conduiront à le faire interner, montrent comment un romancier célèbre pour ses récits destinés aux adolescents peut être un père encombrant par sa défaillance. Tullia, au décès de son père, devient l'image idolâtrée par sa mère, à la façon de Lasthénie de Ferjol, héroïne de Barbey d'Aurevilly. En prison, le père d?Uranie apparaît une canaille, tel Marius dans la trilogie de Pagnol. La paternité relève de l'énigme, c'est quand elle se fige, comme dans les cas et les oeuvres présentés, qu'elle devient encombrante. Sigmund Freud n?en est pas absout dans les étranges relations avec sa fille Anna. Patrick Avrane est psychanalyste et écrivain. Il est l'auteur de nombreux essais, dont le dernier, Les Chagrins d'amour, est paru au Seuil en 2012.

Tromper son monde, se tromper soi-même. Tous les ressorts de l'imposture passés au crible de la psychanalyse. P. Avrane se livre à une analyse de toutes les formes d'imposture : du Tartuffe au mystificateur en passant par l'usurpateur. Il montre comment l'imposteur met à mal la structure du langage et développe une forme particulière de narcissisme.

Analyse psychanalytique du goût et de la gourmandise. Développe l'idée que le rapport à la tétée fonde le socle de la gourmandise et structure le goût et le dégoût pour les saveurs et les odeurs, autant que le rapport de chacun à la nourriture. Explore les antipodes (anorexie et boulimie, circonscrites par les interdits de la charogne et du cannibalisme) et la gourmandise comme identité.

L'auteur explique les ressorts de la timidité. S'appuyant sur des cas cliniques, il n'hésite pas à illustrer son propos d'exemples empruntés à la littérature ou au cinéma et dresse un tableau complet de cet handicap.

Adorer le chocolat. noir, détester les betteraves rouges, savourer les humeurs boisées d'un vin blanc, être enchanté par le fumet de la truffe ou de la coriandre, oser les plats exotiques ou se réjouir des cuisines ancestrales n'est jamais innocent. Goûter les mets, partager les saveurs de ce que l'on mange, expliquer refus et préférences permet. une rencontre avec soi-même et avec les autres. Psychanalyste et écrivain, Patrick Avrane sonde ici la gourmandise. Il en dévoile la source, les ressorts et les limites. Souvenirs d'enfance, rêves, confidences de chefs ou de gastronomes montrent combien elle est indispensable à la construction de l'être. Dans un texte où le lecteur se délecte, l'auteur, puisant. dans la littérature, la peinture, le cinéma, mais aussi la clinique, éclaire ce que les goûts révèlent des autres et de nous-mêmes.

Notre utilisation de la monnaie est, au même titre que la parole, le propre de chacun. Elle rend compte du désir qui nous anime. A partir de son expérience clinique, s'appuyant aussi sur les travaux des économistes et sur les oeuvres littéraires et artistiques, l'auteur nous fait entendre ce que nous faisons de l'argent comme ce qu'il fait de nous. Electre 2015

En s'appuyant sur la clinique, les oeuvres littéraires, cinématographiques et picturales, le psychanalyste dégage les multiples facettes des grands-parents et éclaire leur rôle dans la société actuelle. ©Electre 2017

Le rapport à la monnaie est, au même titre que la parole, le propre de chacun. Il est lié au désir qui anime chaque individu. A partir de son expérience clinique, s'appuyant aussi sur les travaux d'économistes et sur des oeuvres littéraires et artistiques, l'auteur explore plusieurs profils (flambeurs, avides, avares, etc.) pour analyser ce que le rapport à l'argent révèle de chacun. ©Electre 2018

L'auteur s'interroge sur la fascination et la ferveur que suscite le fait divers, qu'il fasse rire ou pleurer, qu'il plaise ou rebute. S'appuyant sur des oeuvres picturales et littéraires et sur son expérience clinique, il montre comment celui-ci recontre les désirs conscients et inconscients et comment il illustre le rapport de l'individu au monde, à la vie, à la mort et au destin. ©Electre 2018

Cet ouvrage est centré sur une étude des substances qui peuvent induire des addictions, sur la façon dont elles sont introduites dans la société et sur leurs effets imaginaires. L'auteur met ainsi en lumière des aspects oubliés ou méconnus de la toxicomanie et donne des indications pour comprendre les addictions.