Le deuil périnatal, caractérisé par l'isolement des parents et l'incompréhension des proches, requiert une attention particulière de la part des opérateurs funéraires. Des cérémonies sont organisées pour les familles qui ont perdu un enfant in utero ou à la naissance et n'ont pas pu organiser d'obsèques ou n'ont pas de lieu de recueillement. Ces cérémonies collectives annuelles sur mesure reproduisent l'univers de l'enfant (musique, papillons, chants, etc.) et une stèle est consacrée aux tout-petits au cimetière.

Fabien Puzenat est animateur en agro-écologie et maître composteur. Il milite en faveur de l'humification, technique consistant à composter les humains après leur mort. Une méthode naturelle à fort impact positif pour l'environnement. Entretien.

Des communes réfléchissent à la création d'un lieu dédié à l'inhumation des animaux, afin d'accéder aux demandes de leurs administrés en deuil de leur animal. Des propriétaires d'animaux domestiques ne souhaitent pas de crémation pour leur animal de compagnie mais un lieu de recueillement. Les communes peuvent enquêter sur les besoins des citoyens, prévoir un terrain et budgéter les coûts d'un tel cimetière, qui n'est pas une source de revenus intéressante.

Pour soigner son impact carbone jusque dans l'au-delà, la journaliste Sarah Boucault était fière d'avoir déniché un cercueil en carton. Mais une consultante en funérailles vertes l'a refroidie : la France ne facilite pas la vie aux partisans de la mort bio.

Pour "ne pas faire d'argent sur le dos des morts", la loi "3DS" a acté que l'argent issu de la valorisation des métaux des crématoriums devait être destiné à l'intérêt général. Cela concerne toutes les collectivités accueillant un crématorium, qu'il soit géré en régie, en SPL, en SEM ou en délégation de service public par un opérateur privé. Une liste de bénéficiaires est établie et des délibérations sont menées pour attribuer les sommes, souvent réinjectées dans l'économie locale ou versées à des associations.