Pour sa troisième sortie ECM, le Danish String Quartet, inaugure une série de cinq albums au titre de Prism, dans lesquels le groupe présentera l'un des derniers quatuors à cordes de Beethoven dans le contexte d'une fugue connexe de J.S. Bach ainsi qu'un chef-d'ouvre lié de la littérature du quatuor.

Hallgató est le titre de l'album enregistré live dans la grande salle de concert de l'Académie Liszt à Budapest par le guitariste Ferenc Snétberger et le Keller Quartett. Un album très engageant et captivant, enregistré en 2018 et produit par Manfred Eicher.

Lorsque Chostakovitch compose son Quintette, l'essentiel de son oeuvre de musique de chambre reste à inventer. Alliant pureté formelle et liberté de ton, cette pièce fut saluée comme un coup de maître et restera son plus grand succès. Au crépuscule d'une vie longue et féconde, il compose un cycle de mélodies nouveau dans sa forme comme dans sa construction. Une oeuvre d'une extraordinaire puissance d'évocation et un hymne à l'art, à l'amitié et à la nature. Pour aborder ces oeuvres majeures du XXe siècle, les Wanderer se sont tournés vers des complices et une experte de la lyrique russe, Ekaterina Semenchuk.

Cette session du Concours Reine Elisabeth de Piano 2021 restera sans nul doute dans les mémoires. Malgré les contraintes imposées par la crise sanitaire (absence de public, nombre de demi-finalistes et finalistes réduits de moitié), 58 candidats se sont présentés pour jouer devant les membres du jury. Les médias ont assuré une visibilité exceptionnelle au Concours dès la première épreuve (télévision, radio, internet et réseaux sociaux) et les audiences n'ont fait que conforter un engouement toujours croissant pour le Concours. Ce coffret 4CD permet de retrouver les 6 finalistes de cette session qui a vu le Français Jonathan Fournel remporter le Premier Prix.

Entraînée par leurs amitiés et leurs amours, leurs revendications nationales, leur sens politique et leur respect des traditions populaires, Iris Oja prête sa voix à l'âme de deux compositeurs majeurs de la Russie du siècle dernier.

La Suite hébraïque d'Ernest Bloch est le point de départ de ce programme : "Cette musique a été une révélation pour nous. Son langage est bouleversant et raconte le XXe siècle déchiré... Les autres compositeurs présents dans ce programme (Ravel, Bloch, Bruch, Prokofiev, Chostakovitch), ont vécu chacun à leur manière de plein fouet ce siècle tourmenté et ont puisé dans un répertoire populaire et sacré, s'inspirant de ce qu'il avait de plus intemporel et universel pour mieux répondre à sa brutalité", disent l'altiste Arnaud Thorette et le pianiste Johan Farjot, les concepteurs de ce programme, ce dernier ayant aussi arrangé la fameuse Liste de Schindler de John Williams pour alto et violoncelle... Un programme intense et poignant, incarné par les merveilleux artistes que sont également Antoine Pierlot (violoncelle), Pierre Génisson (clarinette), Karine Deshayes (mezzo-soprano), Sarah et Deborah Nemtanu (violon).

Voici un conte musical pour découvrir la musique classique, en chanson, à travers les ouvres célèbres de Mozart, Ravel, Brahms, Beethoven, Vivaldi, Tchaïkovski, Rossini, Strauss. C'est l'histoire d'une petite fille née dans un grand orchestre symphonique. Sa maman en est la cheffe et le dirige brillamment du bout de sa baguette. Elle grandit au milieu des musiciens et assiste à tous les concerts depuis sa naissance, bien confortablement installée derrière les rideaux, dans les coulisses. Très tôt, la petite fille remarque que chaque symphonie, chaque concerto, lui évoque une histoire et qu'elle arrive à mettre des mots sur les plus grandes ouvres du répertoire, les transformant illico en joyeuses chansons pour enfants. Les dix-sept titres de ce conte musical permettent aux enfants de s'approprier les "tubes" de la musique classique comme la Marche Turque de Mozart, Casse-noisette de Tchaïkovski, le Boléro de Ravel, la Truite de Schubert, la Lettre à Elise de Beethoven et beaucoup d'autres.

Mark Wigglesworth a enregistré son cycle de symphonies de Chostakovitch entre 1996 et 2010, en collaborant avec deux orchestres différents, l'Orchestre philharmonique de la Radio néerlandaise et l'Orchestre national du Pays de Galles de la BBC. Malgré le changement d'orchestre à mi-parcours, le cycle a été décrit comme un cycle qui n'a jamais "compromis ses caractéristiques particulières de grand sérieux, de détails fins et d'une certaine férocité d'articulation" (Gramophone). Déjà, le premier volet - la Symphonie nÊ7, Leningrad - suscitait des attentes, par exemple auprès du critique du Sunday Telegraph : Il y a beaucoup de concurrence parmi les cycles de Chostakovitch, mais celui-ci méritera une considération sérieuse". Et 17 ans plus tard, à l'occasion de la sortie du dernier disque, The Guardian pouvait rapporter que "le cycle de Wigglesworth émerge comme l'un des meilleurs de ces derniers temps".

Le violoniste Gidon Kremer, qui n'aime rien tant que sortir des sentiers battus, explore le répertoire avec un style et une sensibilité qui lui sont propres. Partenaire du défricheur Nikolaus Harnoncourt, frère d'âme de Martha Argerich, apôtre de toujours de Pärt et Schnittke, Gidon Kremer conjugue aspiration à la liberté et quête d'authenticité. Rassemblant toutes ses gravures Erato, Teldec et EMI, le présent coffret de 21 CD atteste le bienfondé des définitions susmentionnées. Talentueux, libre, généreux, créatif, ouvert et intègre, le violoniste maîtrise un répertoire des plus vastes, s'étendant de l'Orient à l'Occident, unissant le passé et l'avenir. Son talent motiva les plus grands à se produire avec lui : Karajan, Bernstein, Abbado, Maazel, Rostropovich, Harnoncourt, Bashmet, Argerich...