Martial Caillebotte (1853-1910), redécouvert par Michel Piquemal (Messe solennelle de Pâques), apparaît aujourd'hui pour ce qu'il est : un compositeur de talent, et non plus comme le frère méconnu de Gustave Caillebotte, figure de l'impressionnisme et mécène de Monet, Renoir et Degas. Ses ouvres nous révèlent la force et la richesse de sa palette sonore et témoignent de la beauté de la vie musicale dans les grandes paroisses parisiennes en cette fin du XIXe siècle.

` son traité de 1753 sur la "véritable manière de jouer des instruments à clavier" et à sa réédition de 1787, Carl Philipp Emanuel ajouta pour ne pas séparer la théorie de la pratique plusieurs pièces de sa composition comptant parmi les plus aventureuses, "incomparables pour l'expression des sentiments". Elles sont réunies sur le présent disque. (Electre)