Essai philosophique consacré à la fin, le but poursuivi (telos) et l'achèvement (terminus).

Ces poèmes s'interrogent sur leurs destinations possibles, le destin de la poésie étant symbolisé par une errance inéluctable, une course sans illusion.

Avec ce volume qui va de mars 1914 à janvier 1915, treizième et dernier tome, s'achève l'édition scientifique des Cahiers 1894-1914 de Valéry. On retrouve là ce qui fait le mouvement profond des Cahiers:une mise à distance de soi qui permet à Valéry de critiquer toutes les croyances et toutes les illusions afin de mieux interroger le fonctionnement de l'esprit. Le texte, passionnant de bout en bout, questionne ainsi l'intelligence, le langage, la musique, le hasard, le rêve, la sensibilité, en des séquences thématiques qui vont de l'aphorisme au petit traité psychologique quasi autonome. De façon stupéfiante, ces derniers cahiers mettent en évidence le retentissement de la Première Guerre mondiale sur le psychisme de Valéry:on y voit le thème et les mots mêmes des premiers vers de La Jeune Parque y sortir tout entiers du choc de la déclaration de guerre. En annexe du volume, Nicole Celeyrette-Pietri propose une synthèse capitale de l'histoire des Cahiers et en montre l'importance pour Valéry:c'était pour lui son 'uvre majeure, à la publication de laquelle il n'a cessé de songer (mais sous quelle forme'), et dont il a tiré notamment le matériau de Tel Quel, de Moralités et du Cahier B 1910. Afin d'éclairer la matière et la poétique des Cahiers, la préface de Michel Deguy réfléchit sur la poésie, mais aussi sur le monde contemporain, en posant la question cruciale:s'il revenait dans ce monde, qu'en penserait Valéry' Avec ce volume qui va de mars 1914 à janvier 1915, treizième et dernier tome, s'achève l'édition scientifique des Cahiers 1894-1914 de Valéry.

Le thrène est un chant funèbre accompagné de danses. Les pages de ce livre ne sont pas numérotées parce que chacune, ou presque, pourrait être la première. Tout recommence et tout finit à chaque page. Avec deux nouveaux poèmes écrits en 2016. ©Electre 2017

Robert Frank bénéficia en 1955 d'une bourse Guggenheim pour effectuer un voyage à travers les Etats-Unis. Cet album, qui regroupe quatre-vingt-quatre de ses photos, fut accusé d'anti-américanisme par la critique

Refonte éditoriale complète des écrits poétiques de M. Deguy, cet ouvrage témoigne d'un parcours qui s'est d'abord développé comme un passage du simple au complexe pour aboutir à une forme de maîtrise de la complexité. Dans une volonté d'exprimer par le langage le retour à l'urgence initiale, il use de toutes les formes possibles, du poème à la notation philosophique en passant par la méditation.