Urbain Azbine, enfant du Marais a pour fidèle amie la mélancolie. Né de parents qui recèlent plus d'épines que de pétales, il est en proie à la terreur des fleurs. Les femmes lui semblent inaccessibles. Il se trouve toujours asynchrone avec ses histoires d'amour, en retard d'un baiser, d'une étreinte. Solitaire et désemparé.

Automne 1888. Lucien Gaulard, ingénieur de génie, invente l'alternateur électrique. Sa découverte est méprisée par ses pairs, et reniée par sa famille. De jardins publics en estaminets enfumés, du crédit municipal aux officines d'apothicaire, il erre dans les rues de Paris pendant les derniers jours qu'il lui reste. (Electre)

Une anthologie du meilleur de la production poétique de langue française parue en 2009. La Belgique est l'invitée d'honneur de cette édition.

Recueil de poèmes humoristiques du chansonnier et comédien F. Blanche (1921-1974).

En juillet 1956 à Vence, écrivains et artistes viennent se faire soigner les poumons sous le ciel de la petite ville médiévale (H. Calet, A. Paraz, Paulhan, Prévert, A. Boudard, S. Plath, Chagall, H. Miller, etc.). Cette armée d'ombres, ployée sous la toux, est vue par Aurélien, un adolescent en totale rupture familiale. La fréquentation de ces êtres l'aidera à surmonter sa propre maladie.

Après plusieurs voyages sur l'île de Cuba, Abel Friche, solitaire exaspéré par ses semblables occidentaux, revient à la rencontre du miroir déformant de ses propres faillites. Portraits croisés d'une ville en ruines et d'un homme brisé.

Depuis trente-huit ans, E. Gibloz est un employé discret au rayon outillage, en sous-sol du Bazar de l'Hôtel de Ville. Après le travail, il endosse sa panoplie de western pour effrayer les personnes âgées et faire battre des mains les enfants. Il veut faire régner l'ordre au centre de Paris et rejoue les duels du Grand Ouest. Jusqu'au jour où il croise son collègue du rayon jardinage, A. Mandras.

é à Paris où il vit toujours, poète, romancier, chroniqueur, complice des «Papous dans la tête» sur France Culture, animateur d'ateliers d'écriture, Patrice Delbourg a publié, entre autres, Comme disait Alphonse Allais et Les Jongleurs de mots (Écriture, 2005 et 2008).

Dans les balbutiements d'une Ve République, un certain Gabin Delahy s'essaye à l'humour noir. De scènes improbables en planches improvisées, on resquille au portillon de la célébrité. En ce temps-là, la vie d'artiste s'apparente à un long chemin de croix. Dans les coulisses de ces caveaux de l'irréverance, on croise les silhouettes de Boby Lapointe, Jacques Grello, Gérad Séty, Gribouille...

Accablé par le lot quotidien de nouvelles catastrophiques, Jim Baltimore, alias Anatole Glimpse, décide de se réfugier dans l'indifférence. Au fil d'un long et torturant entraînement à l'insensibilité, il cède peu à peu à la tentation d'un ermitage contemplatif. ©Electre 2017

Cette anthologie 2008 est placée sous le signe des Francophonies et rassemble plus de cent poètes, célèbres ou méconnus, venus de tous les horizons, de France, de Belgique, de Suisse, de Canada, du Maghreb, d'Afrique noire, du Liban, des Antilles ou de l'océan Indien. Cette année, une place préponderante est accordée à la poésie des femmes. Chaque poète fait l'objet d'une courte biographie.

Cette anthologie 2006 est placée sous le signe des francophonies et rassemble plus de cent poètes, célèbres ou méconnus, venus de tous les horizons, de France, de Belgique, de Suisse, de Canada, du Maghreb, d'Afrique noire, du Liban, des Antilles ou de l'Océan Indien. Chaque poète fait l'objet d'une courte biographie.

Depuis 1998, Football et Littérature semblent s'être réconciliés. La victoire de l'équipe tricolore black, blanc, beur a, en quelque sorte, légitimé auprès des beaux esprits cette étrange et récurrente activité de manchot. De Homère à Pierre Desproges, de Jean Giraudoux à Frédéric Drad, de Pier Paolo Pasolini à Anthony Burgess, en passant par Vladimir Nabokov, Antoine Blondin, Umberto Eco, sans oublier Albert Camus, Jean-Paul Sartre, Marguerite Duras, Georges Haldas, Gunther Grass, tous ces monuments se proposent de rapprocher Plumes et crampons sur le terrain de la pure émotion et du style à panache. Fragments de romans, de pièces de théâtre, d'essais ou de poèmes font ici la part belle aux experts et aux passionnés, sans oublier les dilettantes, les transis de l'amour foot, les iconoclastes, les décalés, et la belle majorité des rêveurs d'enfance.

M. Ratichaud est un écrivain talentueux et reconnu par la presse. Mais son travail est perturbé par son nouvel éditeur aux manières de technocrate obnubilé par les chiffres. ©Electre 2019

Monsieur Bléchard hérite de la villa de son père, en lointaine banlieue parisienne. Mais elle est en mauvais état et il n'est pas du tout bricoleur. Electre 2015

Recueil de poèmes sur le thème de la mort du père. (Electre)

227 portraits poétiques dans lesquels l'auteur rend hommage aux célèbres poètes et écrivains qui l'inspirent et dont les oeuvres évoquent l'univers de la boisson.(Electre)

Avec une écriture toute de fantaisie pour le style, toute de rigueur pour les informations, Patrice Delbourg offre une galerie des grands maudits ou marginaux des lettres francophones.

Un homme chargé d'hivers marche dans les ruelles de son enfance. Antonin Chapuisat enseigne la littérature dans un vieux lycée de renom. Sous ses pas, le pavé de Saint-Antoine, près de la Bastille, ne ressemble plus à celui de naguère. Ses effectifs scolaires non plus. Ses classes d'élèves bigarrés et insolents l'insupportent. La capuche fait mauvais ménage avec le feutre taupé. Insensiblement, il glisse du mauvais côté du balcon. Chez lui, toute espérance est devenue bonsaï. En catimini, il subvertit l'emploi du temps éducatif, permute les auteurs du programme. Ainsi Saint-Exupéry par Henri Béraud, Malraux par Albert Paraz... Son enseignement commence à sentir le soufre. La tête dans le sac, capitulard, munichois des sentiments, insensible aux sensibilités culturelles et religieuses de son auditoire, Chapuisat radicalise ses interventions réactionnaires, culbute le vieil humanisme progressiste. Ça jase dans les couloirs. Les parents d'élèves se plaignent. Les altercations se multiplient dans les rangs, jusqu'à ce que le drame survienne entre deux collégiens à l'ombre des murailles de Philippe Auguste... Un roman cynique, désabusé, d'un pessimisme ravageur.