Ce second tome est dominé par une thématique urbaine.

Giovanni Macchia. Écrivain, essayiste, critique, il a publié de nombreux ouvrages en particulier sur la littérature française. Parmi ceux-ci: Il paradiso della ragione (1982), Il mito di Parigi (1981), et Vita, avventure e morte di Don Giovanni (1978); en 1988, Giovanni Macchia a obtenu le prix Médicis essai pour son livre Paris en ruines.

Ce second tome est dominé par une thématique urbaine.

"Tu dois te représenter quelle violence je me suis fait pour sauter à pieds joints dans mes nouvelles occupations. Je dois en être intimement secoué et, lorsque, sans me le demander, mon roman se présente à moi, moi qui ai toujours aimé tout ce que j'ai fait, je reste stupéfait devant l'évidence de mes images, et j'oublie le monde entier. Ce n'est pas l'activité qui me rend si vivant, c'est le rêve... " Italo Svevo, à sa femme, 1900. "Vers la fin de l'après-midi, ne sachant à quoi m'occuper, je pris un bain. Je sentais sur mon corps une souillure et j'éprouvais le besoin de me laver. Mais une fois dans ma baignoire, je pensai : "Pour me nettoyer, être vraiment net, il faudrait que je sois capable de me dissoudre tout entier dans cette eau." En moi toute volonté était si bien abolie que je ne pris même pas le soin de m'essuyer avant de remettre mes vêtements. Le jour tomba. Je restai longtemps à ma fenêtre à regarder, dans le jardin, les feuilles nouvelles des arbres ; et, là, je fus pris de frissons. Avec une certaine satisfaction, je pensai que c'était un accès de fièvre. Je ne souhaitais pas la mort, mais la maladie ; une maladie capable de me servir de prétexte pour faire ce que je voulais, ou de m'en empêcher " La Conscience de Zeno, chap. VI.

A l'extérieur d'un théâtre, une pièce retraçant un fait divers va se jouer : une actrice est surprise avec son amant par son mari, qui se suicide. Tour à tour les personnages se justifient et pendant les entractes les spectateurs exposent leur point de vue. Constitue, avec

En Sicile, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, un jeune garçon assiste à l'arrivée dans sa famille de sa tante venue d'Amérique avec ses dollars et ses produits étrangers.

En onze récits, L. Sciascia tente de définir les spécificités de l'identité sicilienne, une identité forte et fière. Il s'appuie sur l'art populaire, le cinéma, le rôle de la mafia, la place des femmes et les traditions religieuses pour retracer une histoire du mode de vie à la sicilienne en s'éloignant des clichés et des mythes.

Cette intrigue policière sur fond d'éthique et de métaphysique met en scène un personnage énigmatique et fascinant, en la personne d'un commissaire de police, amoureux de la gravure de Durer, Le Chevalier, la mort et le diable, tentant d'affronter l'hydre mafieuse. Avec des repères biographiques. ©Electre 2021