N. Mahfouz nous entraîne dans les quartiers populaires du Caire. La scène se passe sur une de ces péniches amarrées sur le Nil où se réunissent plusieurs amis, très différents : l'un est acteur, l'autre critique littéraire, un autre encore homme d'affaires...Tous fument le haschich et devisent, cherchant ainsi à oublier l'absurdité de leur vie. Un incident tragique va venir donner du corps à la gratuité de ces conversations.

Dans l'Algérie de la fin des années 1980, la narratrice, épouse d'un militaire, rencontre dans une salle de cinéma un homme dont le parfum la trouble. Elle croit le retrouver plus tard dans un café : un homme vêtu de noir qui l'entraîne dans une aventure amoureuse. Son amant finit par lui révéler être journaliste et se nommer Khaled. Mais est-il bien l'inconnu du cinéma ?

Dans le quartier de Batawin, à Bagdad, en ce printemps 2005, Hadi le chiffonnier récupère des fragments de corps abandonnés sur les lieux des attentats pour les coudre ensemble. Plus tard, il raconte que la mystérieuse créature qu'il a fabriquée – «  Trucmuche  » – a pris vie et qu'elle écume les rues pour venger les victimes dont elle est constituée.À travers les pérégrinations sanglantes de cet être monstrueux mais aussi capable d'humanité, Ahmed Saadawi, entre réalité et conte fantastique, superstitions magiques et croyances religieuses, dresse le portrait d'une ville où tout le monde a peur de l'inconnu et où la frontière entre le bien et le mal demeure toujours incertaine.  Un roman salutaire et intense.  Léonard Billot,  Les Inrockuptibles.   Ahmed Sadawi sait étonnamment évoquer la souffrance tout en maintenant de la tendresse pour les ressources imprévues des vivants. Remarquable.  Éric Dussert, Le Monde diplomatique. Prix international du roman arabe. Grand prix de l'Imaginaire.

Vers le milieu des années 1960, dans le café cairote Al-Karnak, miniature d'une Egypte en train de perdre ses repères, se réunissent régulièrement trois étudiants, dont les destins vont être profondément marqués par les événements politiques.

LIVRE:La guerre civile domine la scène politique soudanaise depuis lindépendance du pays, opposant musulmans, chrétiens et animistes. Depuis les années quatre-vingt-dix, les raids perpétrés par les différentes factions armées pour nourrir le marché quasi officiel de lesclavage ont jeté dans les rues de Khartoum des milliers denfants de toutes confessions, orphelins et déracinés.Kasshi, le héros du roman, est né paraplégique. Doté dune intelligence supérieure et dune mémoire phénoménale, il sabreuve au savoir de ses maîtres, apprend le Coran par cur, et se lance dans létude des sciences occultes et autres disciplines ésotériques. Nous le suivons de la petite enfance à lâge adulte, au fil des rencontres avec les gamins des rues, chefs de gangs, voleurs à la tire, indigents et infirmes. La nature layant gratifié dun sexe qui fait se pâmer la gente féminine, il découvre tôt les plaisirs charnels. Ses maîtres en tous trafics vont exploiter ses exceptionnels attributs pour attirer les belles naïves dans des pièges dont elles ne sortiront pas indemnes.La beauté et la puissance évocatrice du roman de Mansour El Souwaim renvoient aux grands classiques du xxe siècle: Naguib Mahfouz et Youssef Idriss, entre autres. Cest ainsi que lauteur réussit à faire dune viemarquée par le sceau de léchec, du désespoir et de la violence un récit quasi légendaire. Une révélation.AUTEUR:Né au soudan en 1970, Mansour El Souwaim est journaliste. La publication dun roman, puis dun recueil de nouvelles en a fait une des jeunes voix parmi les plus talentueuses de la littérature soudanaise. Souvenirs dun enfant des rues, son deuxième roman, publié à Khartoum en 2005, assoie sa réputation décrivain et reçoit le prestigieux prix At Tayeb Saleh. De son roman, lauteur a écrit quil décrit une section infime et marginale de la société soudanaise, celle des exclus, des mendiants, des reclus . Peut-être, mais il atteint luniversel.

Au milieu des années 1960, trois étudiants, Hilmi, Zaynab et Ismaïl, se réunissent régulièrement dans le café cairote Al-Karnak. Au coeur d'une Egypte en perte de repères, ils se considèrent comme des enfants de la révolution de 1952. Un jour, ils sont arrêtés par la police, suspectés de faire partie des Frères musulmans. Leurs destins seront profondément marqués par les évènements politiques. Electre 2014

Un jeune homme, fils unique d'une prostituée, part en quête de son père et de son identité. Le voilà soudain confronté au Bien et au Mal. D'une part l'amour pur et platonique d'une journaliste, et de l'autre sa passion pour une beauté sans foi ni loi. Celle-ci le pousse au meurtre. Il en est conscient et peut à tout instant choisir la voie du Bien. Il choisira le Mal. Sans jamais renier ses responsabilités. (Bibliotéca magazine)

Aménophis IV, pharaon d'Egypte, époux de Néfertiti, prit le nom d'Akhénaton et instaura en Egypte, contre les prêtres d'Amon, une religion monothéiste fondée sur le culte d'Aton. Le récit débute à la mort du pharaon. Un jeune Egyptien, Meri Moun, va, tel un journaliste d'aujourd'hui, à la rencontre de ceux - adversaires et partisans - qui ont connu Akhénaton et vécu les évènements marquants de son règne. A travers leurs récits, ce reportage historique associe le lecteur à Meri Moun, et l'amène, lui aussi, à "vivre sa vérité". (Bibliotéca magazine)

Rahhal est un personnage fourbe, envieux, menteur et lâche qui n'hésite pas à déchaîner sa haine sur les réseaux sociaux. Il est recruté par la revue électronique Hot Maroc qui se sert de sa popularité pour s'enrichir. Premier roman. ©Electre 2020