Après le Covid, c'est la guerre en Ukraine qui accapare toute l'attention à seulement un mois du premier tour. Au point d'étouffer une grande dispute démocratique, pourtant indispensable au pays. Sommaire. Peut-on se passer d'une campagne présidentielle ? Ils auraient tant aimé en débattre... Relire Macron... et ses contradictions.

Au gré des événements, les différentes familles de gauche hésitent entre vision occidentaliste, humanisme teinté de tiers-mondisme et réalisme plus ou moins tempéré. Comment S'y retrouver ? L'article se poursuit par l'analyse de Jules Pecnard intitulée "A droite, les poutinophiles à revers".

Après le congrès du parti LR, la répartition des rôles entre les anciens rivaux est claire : Eric Ciotti doit retenir les électeurs de droite tentés par le zemmourisme, Valérie Pécresse faire revenir les séduits du macronisme. Lesquels risquent d'être effrayés par un discours trop droitier...

Le candidat communiste trace son sillon populaire, revendique son amour de la bonne viande et maintient qu'il n'a rien à dire aux électorats de Jadot et d'Hidalgo. Il rêve surtout d'effacer des mémoires le score calamiteux de la dernière candidate du Parti à la présidentielle, Marie-George Buffet. C'était en 2007...

Soucieux de na pas laisser dépérir son capital politique en cas de réélection d'Emmanuel Macron, l'ex-Premier ministre veut faire entendre sa sensibilité ordolibérale. Avec une méthode qui étonne autant qu'elle agace l'entourage du chef de l'Etat.

S'ils veulent éviter d'être dynamités en 2022, les candidats au congrès des Républicains du 4 décembre 2021 vont devoir convaincre qu'ils ont une histoire à raconter aux Français. Ou s'en convaincre.

Porteuse d'un programme ordolibéral sur le plan économique, répressif sur le plan sécuritaire, la présidente de la région Ile-de-France entend réconforter les électeurs de droite. Quitte à verser dans le classicisme.

Il avait enjambé la présidentielle et voulait appliquer la même méthode pour les législatives, en maintenant un épais brouillard sur le cap de son second mandat. Emmanuel Macron en paye le prix : après un premier tour marqué par une abstention record, sa majorité est d'ores et déjà fragilisée. Or, plutôt que de se résoudre à entrer dans la confrontation démocratique, les macronistes préfèrent multiplier les attaques caricaturales et pas forcément efficaces contre l'alliance de gauche.

Conséquence de la dissolution ratée de Jacques Chirac, de la cohabitation et du conformisme ambiant, le passage du septennat au quinquennat a été voté en 2000 dans l'indifférence générale. Complétée par l'inversion du calendrier électoral, cette réforme a transformé le président en super premier ministre, captif du temps médiatique.

Candidat à la présidence des Républicains, parti en voie de relégation définitive, le patron des sénateurs LR veut faire entendre une musique rare : "penser" la politique avant de manoeuvrer. Il défend une doctrine conservatrice et libérale. Croisade audacieuse ou chant du cygne de la droite française?

Le 20 septembre 1992, les Français ratifiaient d'un cheveu le traité de Maastricht. Cette campagne référendaire a inauguré le clivage qui, depuis, structure notre vie politique. Pour la première fois dans l'histoire de la République, un combat électoral a opposé gagnants et perdants de la mondialisation, "cercle de la raison" contre défenseurs d'une "autre politique" économique.

Alors qu'elle est en voie de décrépitude, l'URSS lance en décembre 1979 une invasion non préparée de l'Afghanistan, dont le régime pro-Moscou suscite une révolte populaire et islamiste incontrôlable. Résultat : un bourbier qui dure neuf ans, où des maquisards - aidés par les Américains - mettent en échec l'Armée rouge, réputée la plus puissante du monde...

Malgré les prises de position clivantes de personnalités telles qu'Aurélien Pradié ou Guillaume Peltier, la droite mise sur son "consensus régalien" pour écarter toute éventuelle scission.

Régulièrement invoqué par Eric Zemmour comme un symbole de ce que fut la "vraie" droite gaulliste, le RPR de Jacques Chirac traversait en fait, lors du second septennat de François Mitterrand, une crise identitaire annonciatrice de sa dissolution dans l'UMP.

Reliques d'une époque où les partis étaient l'alpha et l'oméga de la vie politique, ces rassemblements de militants recèlent d'enseignements sur l'identité de ces formations. Notamment à gauche, où les sujets dits "sociétaux" ont pris une place prépondérante dans les ateliers de réflexion.

Ils seront candidats à la succession d'Angela Merkel à l'issue du scrutin programmé pour le 26 septembre 2021. Mais à quels chefs de file hexagonaux pourrait-on les comparer ? Revue des troupes.

Après la bérézina des élections régionales et départementales, LREM a été contrainte de s'interroger sur son utilité pour la future campagne présidentielle d'Emmanuel Macron. Des barons de la majorité phosphorent déjà pour trouver la formule magique, à l'heure où la fonction des partis est remise en question.

Le chef de l'Etat a sommé sa Première ministre de continuer de tendre la main aux Républicains. Sur les 61 députés LR, 19 ont voté en faveur de la censure d'Elisabeth Borne sur la réforme des retraites, largement influencés par la sociologie électorale de leurs circonscriptions.

Au tour de la chambre haute de s'emparer de la réforme des retraites... et de poser ses conditions au gouvernement. Car, en l'absence de majorité absolue à l'Assemblée, l'exécutif doit aller chercher des compromis au Palais du Luxembourg, très satisfait de son nouveau rôle d'arbitre sous ce quinquennat.

Le 14 février 2003, Dominique de Villepin prononce aux Nations unies, en tant que ministre des Affaires étrangères, son célèbre discours exprimant le refus de la France de se joindre à une intervention militaire en Irak. Une position qui se révélera vite prophétique, tant les États-Unis déstabiliseront durablement le Moyen-Orient.

Pendant un temps, la maire PS de la capitale et l'ex-ministre de Nicolas Sarkozy ont partagé une connivence, fruit d'origines sociales semblables et d'intérêts politiques communs. Leurs rapports ont viré à l'aigre lorsque Rachida Dati s'est mue en cheffe de la droite parisienne.

Particulièrement visible durant la chaotique séquence parlementaire de la réforme des retraites, la présidente de l'Assemblée nationale est soupçonnée de guigner d'autres sommets. De quoi étonner, voire agacer dans son propre camp.

L'ancien chef de file des députés Les Républicains est toujours visé par une enquête préliminaire pour "tentative de viol". Mais contre toute attente, au sein de son ex-famille politique, c'est surtout sa trahison qui ne passe pas.

Marquée par une série de bisbilles internes plus ou moins bruyantes, la coalition présidentielle à l'Assemblée nationale se cherche un cap pour la suite du quinquennat... et se résigne à vivre une sorte de cohabitation larvée avec l'Elysée.

Où se situe le nouveau « boss » de Twitter ? Surtout du côté de ses intérêts. Le tycoon, qui a appelé à voter républicain, dénonce tout interventionnisme de l’État… sauf lorsqu’il s’agit de subventionner Tesla. Et il défend la liberté absolue d’expression… sauf lorsqu’il est parodié. Un libertarien de convenance, en somme.