Paul Ricœur, né en 1913, philosophe, auteur d'une œuvre considérable unanimement saluée aujourd'hui, a enseigné dans plusieurs universités en France, ainsi qu'aux Etats-Unis.

Temps et Récit explore, après La Métaphore vive, le phénomène central de l'innovation sémantique. Avec la métaphore, celle-ci consistait à produire une nouvelle pertinence de sens par le moyen d'une attribution impertinente. Avec le récit, l'innovation consiste dans l'invention d'une intrigue : des buts, des causes, des hasards, relevant à des titres divers du champ pratique, sont alors rassemblés dans l'unité temporelle d'une action totale et complète. La question philosophique posée par ce travail de composition narrative est celui des rapports entre le temps du récit et celui de la vie et de l'action affective. Plusieurs disciplines sont convoquées à la barre de ce grand débat entre temps et récit, principalement la phénoménologie du temps, l'historiographie, et la théorie littéraire du récit de fiction. Temps et Récit 1 met en place, dans une première partie, la thèse de Paul Ricœur, qui se précise tout au long des trois tomes, selon laquelle le récit comporte trois rapports «mimétiques» : au temps agi et vécu, au temps propre de la mise en intrigue, au temps de la lecture. Dans une deuxième partie, l'ouvrage met ce schéma à l'épreuve sur l'histoire.

Parcours à travers les grands thèmes de l'herméneutique ricoeurienne en cinq études, représentatives de l'oeuvre du philosophe : phénomènes de double-sens, interprétation d'un texte et distanciation, conception d'un soi sur le mode de l'identité narrative.

En 1992, Paul Ricoeur interrogeait l'expérience de la souffrance au coeur de l'existence humaine. Les auteurs commentent et mettent en perspective les thèses défendues par le philosophe pour développer une réflexion sur l'anthropologie philosophique et l'éthique du soin.

Une réflexion sur le mourir, sur le moribond et son rapport à la mort ainsi que sur l'après-vie. P. Ricoeur passe pour ce faire par deux médiations : des textes de survivants de la Shoah (J. Semprun, P. Levi, R. Antelme) et une confrontation avec un livre de X. Léon-Dufour sur la résurrection. Suit une série de textes écrits en 2004 et 2005, dont le dernier a été rédigé un mois avant sa mort. ©Electre 2019

Dans cette conférence donnée en 1941, le théologien avance que le Nouveau Testament s'inscrit dans une conception mythologique du monde et de la vie. Cette conception n'étant selon lui plus d'actualité, il plaide pour une interprétation critique oeuvrant pour la démythologisation du texte biblique. Avec un cours inédit de P. Ricoeur sur le sujet, professé en 1967.

Ce premier volume de la trilogie, paru en 1950, aborde le choix et les motifs de la décision, la motion volontaire et les pouvoirs de l'agir, le consentement et la nécessité.

Ce premier volume de la trilogie, paru en 1950, aborde le choix et les motifs de la décision, la motion volontaire et les pouvoirs de l'agir, le consentement et la nécessité.

Publié en 1968, cet essai témoigne d'une tradition où les rédactions se battent pour l'indépendance de leur média. Le journaliste, qui fut le premier président de la première société de rédacteurs en France pour le quotidien Le Monde, plaide pour la liberté de la presse et des propriétaires des journaux, le rôle d'éducation du journaliste et le partage d'une information claire et impartiale. ©Electre 2018

Réalisés entre 1981 et 2003, les entretiens réunis ici témoignent de l'engagement du philosophe (1913-2005) dans la vie publique. Il y aborde les thèmes, récurrents dans son oeuvre, de la justice, de l'action éthique, du sens de la guerre, de la force du compromis et du mal, ainsi que les nouvelles questions politiques telles que l'écologie et la bioéthique. ©Electre 2017

Issu d'un cours donné aux Etats-Unis, cet ouvrage interroge l'idéologie et l'utopie à travers les oeuvres de Karl Marx, de Louis Althusser, de Karl Mannheim, de Max Weber ou encore de Clifford Geertz et de Saint-Simon. ©Electre 2018